Et que ça saute !

Publié par lalettrealulu le

Champignon

Aux Sables‑d’Olonne, cet été, l’hôtelière du « Roof » s’emporte, excédée par l’indifférence policière vis-à-vis du tapage nocturne d’un bar voisin. Elle lâche au sous-brigadier que le commissaire n’est bon qu’à faire sauter les excès de vitesse, au lieu de mettre bon ordre au bistrot tapageur. Oh la la ! Outrage à agent ! Procès. Trois témoins y ont attesté par écrit qu’il en coûte une ou plusieurs bouteilles de whisky pour faire oublier un cas de champignon trop appuyé. Selon Raoul-François Mestre, l’avocat de l’hôtelière, où est l’outrage puisque la pratique de faire sauter les PV est banale ? D’ailleurs, quand il était assistant parlementaire (de son oncle l’UDF Philippe Mestre)*, il passait lui-même son temps à transmettre les PV au bureau de police de l’Assemblée, qui a pour quasi devoir de tout faire effacer.

* Il y a prescription, rassure l’avocat, c’était il y a plus de trois ans…