Péraldi, un vrai dur de la feuille

Publié par lalettrealulu le

La fürher de lire

« Tant que National Hebdo, Rivarol et Présent seront absents des rayons de la médiathèque, nous éliminerons Libération, L’Humanité et L’Événement du Jeudi. » Tout a commencé par cette lettre anonyme retrouvée sur place. Depuis, malgré la vigilance des employés, pas un jour n’a passé sans que ces titres n’aient été déchirés. Rien à voir bien entendu avec l’intervention de Péraldi au conseil municipal du 12 décembre qui se plaignait précisément de l’absence de la presse d’extrême-droite sur les présentoirs des bibliothèques municipales, encore moins lorsqu’on sait que les menaces ont été rédigées quelques jours plus tard au dos du compte-rendu de cette intervention. Un acte de rare courage qui n’est pas sans rappeler le temps où les fascistes s’appelaient fascistes et où presse et littérature servaient de combustible aux autodafés de ces virils farceurs.