Pour vivre heureux, dépensons caché

Publié par lalettrealulu le

De 1969 à janvier 1996, le précédent maire d’Aizenay (Vendée), deux premiers adjoints successifs et deux agents municipaux planquaient dans un coffre à la mairie et sur des livrets d’épargne ce que rapportait la location de terrains communaux. Ces fonds occultes payaient des frais de déplacements, des aides aux personnes en difficulté. En tout, 350 000 F en 27 ans. Ce qui n’en fait qu’une caissette. Le pire, c’est que cette dissimulation ne servait à rien : « Il semble que toutes les dépenses réalisées à partir de fonds occultes auraient pu être exécutées sans difficulté conformément à la loi et retracées dans le budget communal », selon la chambre régionale des comptes. Depuis plus d’un quart de siècle, Aizenay pratiquait l’occultisme inutile.