Il est moins une, docteur Hubert
On a toujours tort de ne pas lire « Le mot de l’opposition » dans Nantes-Passion, traditionnellement signé par les onze conseillers municipaux de droite. En mai, il tire la leçon des régionales et des cantonales avec un humour noir qui frise l’absurde : « Il serait vain de nier que l’opposition municipale nantaise apparaît aux yeux de ses propres électeurs comme divisée et absente du terrain », avant d’expliquer sans rire quelques lignes plus loin à quel point « les difficultés rencontrées » pour constituer la liste des régionales, « largement médiatisées par la presse locale, ont paradoxalement eu un effet bénéfique.» Les « difficultés », doux euphémisme pour décrire le feuilleton à la Dallas des régionales, ont « paradoxalement » eu un premier effet : le refus de Babeth de signer la tribune du mois suivant. C’est sans doute ce qui s’appelle prendre l’opposition au mot…