Lulu bouge encore
Une campagne éhontée du service communication externe de La Lettre à Lulu, étalant les déboires judiciaires du journal à travers la presse à scandale, a pu laisser croire à certains lecteurs émotifs que Lulu était en danger, voire condamné à disparaître. Qu’ils se rassurent, l’animal bouge encore, comme le prouve ce numéro exceptionnel de 16 pages au prix de 12. Rappelons, pour mémoire, que Lulu a gagné à l’automne un premier procès contre la société SDP, filiale du groupe Ouest-France. Une seconde plainte en diffamation, déposée par un expert judiciaire de Guérande sera étudiée en septembre par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. Un troisième procès, intenté par Reynald Sécher, l’auteur d’une bande dessinée sur l’histoire de la Bretagne, devrait avoir lieu dans la foulée : l’instruction est close, nous attendons la date de l’audience.
Ces actions n’hypothèquent pas, pour l’heure, la santé ni l’avenir du journal, pas plus qu’elles n’intimident Lulu. Elles devaient toutefois être rendues publiques pour éviter que le sale gosse de la presse nantaise soit discrètement estourbi au coin d’un tribunal ou, allez savoir, lâchement attaqué au portefeuille dans l’espoir, illusoire, de lui couper la chique. Pire : il n’est pas impossible que Lulu vous offre une petite fête à la rentrée… Qu’on se le dose.