Docteur Rachel et citizen Bocher

Publié par lalettrealulu le

Quoi de neuf, docteur ?

Le docteur Rachel Bocher, élue en sixième position sur la liste d’Ayrault aux municipales, n’est pas n’importe qui. C’est même quelqu’un, pour ne pas dire quelque chose, dans le milieu syndical de la santé qu’elle préside depuis 1998. « Je veux avoir les mains libres aussi bien à la tête de l’intersyndicat national des praticiens hospitaliers qu’en tant que candidate aux élections », a‑t-elle déclaré lors de son passage direct de droite à gauche à la mairie de Nantes. Ce qui laisse augurer quelques maux de tête pour Jean-Marc, vu les méthodes de Bocher à la tête de l’INPH. Son propre délégué général a préféré prendre la poudre d’escampette, peu de temps avant la fin de son mandat, en souhaitant que « les mêmes n’y occupent pas toujours les mêmes mandats* » et que la charte de l’INPH soit « appliquée et modernisée ».

Deux autres organisations affiliées à cet intersyndicat, l’association des médecins urgentistes des hôpitaux français (AMUHF) et le syndicat national des praticiens adjoints contractuels (SNPAC), s’émeuvent de l’ambiance à scalpels tirés qui règne à l’INPH. Les 750 adhérents de l’AMUHF viennent même de claquer la porte : « Nous partons parce que nous n’avons aucune garantie sur un mode de fonctionnement plus démocratique et plus transparent de l’INPH », explique le président de l’AMUHF qui appelle « à la recomposition syndicale du monde hospitalier ». La douce Rachel souffrirait-elle d’un prurit hégémonique aigu ?

*Quotimed.com, mars 2001.