N°111 – 112 – sommaire

Publié par lalettrealulu le

Lulu et le monde d’après tout de suite.

L’agriculture d’après ? Elle fait comme si de rien n’était. Lulu dévoile deux gros projets d’usine à gaz de bouse au nord et au sud du département, deux mégaméthaniseurs aux perspectives craignos, et aux stratégies très discrètes. Se penche sur le muscadet abreuvé de traitements pharmachimiques. Sur le concombre qui pousse dans du coton dans des serres chauffées. Sur l’observatoire de l’agribashing, un bidule monté par le préfet qui n’a rien à observer mais sert à faire passer les productivistes pour des victimes. L’agriculture du foutur s’active sans vergogne.


Lulu s’est aussi intéressé à Doctolib qui s’implante à Nantes, aux déchets radioactifs oubliés par le concasseur de carcasses de voitures Guy-Dauphin-environnement, à la station de carénage cracra des yachts du Croisic, aux stages de récupération de point de permis, à un olivier six fois centenaire déraciné par le chef étoilé Éric Guérin, à l’immobilier décomplexé d’un certain Cédric Marocco, aux dauphins détenus par les Émirats arabes à Port-Saint-Père, au Pannonica, salle de jazz livrée au torpillage municipal et aux rues honorant la mémoire négrière.

Mais aussi aux vigiles chez Uniqlo, aux femmes « démodées » dans les conseils municipaux, aux gendarmes de Pontchâteau qui se la jouent lapins crétins, au très discret label annuel « Nantes capitale de l’innovation », à la Tour Bretagne désaffectée. Avec d’autres fanfreluches, ça couvre 12 pages.

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Pour Lulu, le monde d’après commence par la rareté ! Jusqu’ici la distribution de La Lettre à Lulu dans plus de 300 kiosques du département de Loire-Inférieure passait par la filiale de Presstalis, la SAD qui a été mise en faillite en mai dernier. Liquidée, la SAD n’arrose donc plus les marchands de journaux. Du coup, l’essentiel de la distribution de la version papier n’est plus assuré. Mais on a quand même sacrément besoin de vous. Le plus simple, c’est l’abonnement qui évite de guetter la sortie, nos cher·es abonné·es étant servi·es par la poste. Sinon, on peut bien sûr opter pour de l’achat au coup par coup de la version numérique, ou de Lulu en vrai papier disponible dans quelques dépôts directs maintenus.