Muscadet chauffé
Fin mars 2020, comme les années précédentes, craignant plusieurs nuits de gel de printemps, les vignerons nantais réchauffent l’atmosphère avec les moyens du bord : braseros, feux de paille. Mais ils sont aussi de plus en plus nombreux à investir dans de grosses bougies, des câbles chauffants. Et le top du top : des tours ventilo mobiles, potences articulées montant à dix mètres de haut, moteur essence ou diesel. Technologie néozélandaise. Chaque engin Tow and blow coûte à l’achat près de 35 000 € hors taxes et dépense 2 600 € par an de carburant pour quatre hectares. Alors qu’on pourrait replanter la vigne sur un plancher chauffant électronucléaire.