Latulululu ?
Big Mic-Mac
Ouest-France, 5 août 2000
Ça s’appelle « Des eaux qui dorment ?» et c’est un édito du grand chef. François Régis y explique que tout se tient. José Bové et l’attentat de Quévert. Faut oser, et il n’hésite pas à exposer son point de vue à la une. Les salariés au bout du rouleau de Cellatex menaçant de polluer volontairement la Meuse inquiètent alors le patron d’OF : « Est ce la destruction du Mac Donald de Millau et la publicité complaisante dont ont été l’objet ses auteurs qui fait exemple ? On voit à quels drames cela a conduit avec la mort de la malheureuse employée du Mac Donald à Quévert.» Après ce dérapage verbal revendiqué, le front de libération des éditorialistes est resté étonnamment muet.
La nouille de bénitier en fait tout un plat
Ouest France, le 15 août 2000
Jeanne-Emmanuelle Hutin, la fifille à papa du journal, surnommée « Buisson Ardent » par les mauvaises langues de la rédaction d’Ouest-France, et la « Nouille de bénitier » par le reste du monde, n’en peut plus d’émotion quand les JMJ jubilent devant un tribun du quatrième âge, un certain Jean-Paul affublé du numéro 2. Papa François-Régis ayant cédé la plume d’éditorialiste à sa bigote de fille, la demoiselle analyse l’enjeu de ces journées : « rien d’autre que la découverte des autres, de l’Autre et en retour cette joie contagieuse, cette ébauche de fraternité ». Non seulement elle ne dit rien contre les dangers de cette préoccupante contagion d’un jour, mais en plus elle minaude ses termes : quoi, « ébauche » ? On peut pas appeler ça de la débauche comme tout le monde ?
Renouille de rebénitier
Ouest-France, le 31 octobre 2000
Éditorialiste de père en fille, Jeanne Emmanuelle Hutin ne suporte pas Halloween, surtout l’année où ça pollue la très sainte Toussaint : « cette « fête » promeut la laideur, l’horreur, les farces douteuses qui se terminent parfois tragiquement ». Le petit nenfant se fait intoxiquer par « cette complaisance morbide » liée à des « jeux qui tournent à la mort ». Ainsi accusés de pousse-au-crime, masques en plastoque et citrouilles-à-trouille évitent le principal reproche fait par les cathos, le détournement déloyal de clientèle. La mort, faut pas laisser ça aux amuseurs, aux costumiers et aux vendeurs de soupe.
Civique ton maire
L’Éclair, 11 octobre 2000
La politique est un combat, voilà qui n’aura pas échappé au quotidien de la rue Santeuil : « Pour la quatrième année consécutive, la municipalité reconduit sa campagne civique à l’encontre des Nantais en cette fin d’année 2000.» À l’encontre ? Vivement une campagne à l’empour.
Question pour un champion
Libération, 29 novembre 2000
À la question par un journaliste télé à l’Assemblée « Qui fut le candidat du PS à la mairie de Paris en 1995 ?» le président du groupe socialiste… n’a pas su répondre. Le journaliste l’aide : « Et si je vous dis Bertrand Delanoë ?» Ayrault ne sait toujours pas : « Ah, non, pas du tout, pas en 1995 ! Delanoë c’est notre candidat cette année. Si vous m’aviez demandé cette année, j’aurais répondu sans hésitation.» Espérons que Jean-Marc se rappelle qui est le candidat PS à Nantes en 2001.