Le café qu’empêche pas de dormir
Un max de kaoua
Finies, les insomnies en pensant comment le café a été produit, sur les hauts plateaux d’une double exploitation, agricole et de l’homme par l’homme. Grâce à Max Havelaar, on peut boire un petit noir sans fermer les yeux sur les conditions de spoliation du tiers-monde. Plus qu’un achat, un acte civique, pour participer, à son niveau, au commerce plus équitable. Le principe est simple : des petits producteurs du sud organisés en coopératives, avec des récoltes à prix garantis, protégés des fluctuations du marché ; des consommateurs ordinaires, assurés d’un produit éthiquement correct, garanti par le label Max Havelaar. Entre deux, des marchands qui acceptent de jouer le jeu. En dix ans, le label s’est implanté dans 17 pays au monde, regroupant des coopératives en Amérique latine, Asie et Afrique. Café d’abord, mais bientôt thé, chocolat, jus d’orange.
* À Nantes, l’association Napce (Nantes agir pour le commerce équitable) , créée en 1998, intervient dans les écoles, les événements culturels et solidaires (Tissé Métisse, Festival des Trois Continents) et même les grandes surfaces. Dégustation, jeu de rôles le « Consom’Acteur » pour montrer à tous publics les enjeux du commerce équitable sur la planète. Pour trouver le café Max Havelaar dans l’agglo nantaise, appelez l’association Napce au 02 40 43 05 00.