L’ascèse, c’est Claude
Claude Seize s’y voyait. L’adjointe spéciale de Chantenay l’aurait juré, son Jean-Marc de maire ne pouvait désigner qu’elle : suppléante d’Ayrault aux législatives, donc députée lorsque le grand homme serait ministre de Jospin. C’était écrit.C’était tout vu. En décembre, lors d’une réunion interne du PS à Saint-Herblain, Ayrault explique qu’en aucun cas son suppléant ne pouvait être nantais. Ni même nantaise. Au prétexte que sa circonscription déborde un tantinet de Nantes et qu’il doit tenir compte de ses électeurs herblinois, couëronnais, voire stéphanois… S’étranglant de rage, Claude Seize se lève et claque la porte. « Il n’y avait qu’elle qui y croyait, rigole doucement un militant, c’est un phénomène d’auto-persuasion…» Ah bon ? Militer au PS ne relève pas de la méthode Coué ?