Remiss de peine
Pommes dauphines
Catastrophe au rayon potiches. Sous la houlette de l’indéboulonnable Geneviève de Fontenay, l’élection de Miss Bretagne canal historique devait être une fête de la plastique féminine, glorifiée en maillot de bain et robe du soir. Mais les canons de la beauté mis en batterie ont tonné avec un bruit de pétard mouillé. D’abord, deux tricheuses : deux candidates avaient un peu dopé la toise et revendiquaient une hauteur sans talons au-dessus d’1,72m, ce qu’elles n’atteignaient pas. Pfft ! Virées, les menteuses, pourtant présélectionnées. Deuxième grincement de dents au pays du sourire éternel : les élections ont été trafiquées. Oui, mais légalement, disent les organisateurs. Dans la salle de tennis de Carquefou reconvertie le 4 septembre à l’évaluation de chair féminine, le choix du public de la salle compte pour du beurre allégé. L’applaudimètre des fan-clubs rameutés pour soutenir les poupées Barbie bretonnes a été négligé par le jury et le comité miss France, qui ont tranché pour virer du haut du classement les candidates trop ovationnées. Le maire de Carquefou n’a pas aimé. Ecœuré par le procédé, il a quitté la salle ostensiblement avant la proclamation des résultats. Ah mais ! On envisage un recours devant la cour européenne des droits du podium.