N°128 – 129 – sommaire

Publié par lalettrealulu le

Un irrégulomadaire à douze pages ( 3€ ce coup-ci) trouvable là où on le trouve : en kiosques ou chez nos dépositaires ou sur demande, format papier ou en pdf. Au menu.

Le logo, l’hosto et le problemo

Avant l’été, la facture du nouveau logo du CHU de Nantes apparaît : 185 000€ ! Problèmes : outre le coût en temps de disette, ce logo existe déjà, dans deux banques d’images libres de droits et il est utilisé par plusieurs institutions en Europe, tel quel ou avec de menues variantes. Pourtant le baratin prétend qu’il est issu d’une longue concertation avec les salarié·es et d’une méthode New Age fumeuse…

Ouest France, moins de Hutin, plus de requins. 

L’historique clan Hutin poussé sur la touche, place aux requins de la finance, du pantouflage et des ministères.

Une indépendance très opaque. L’association qui chapeaute le groupe ne lâche rien sur son fonctionnement. Et elle s’appelle comment cette asso ? L’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste. On ne rigole pas. 

Profils apôtre en paradis fiscal. Parmi les nouvelles figures de l’état-major, un grand financier, Bertrand Badré « apôtre de la finance durable », hébergé dans les paradis fiscaux. Enquête sur un profil très interessé.


Mais aussi : 

Cher patron connard

Ce patron de pizzeria sert moins de mozza qu’il ne tartine son patriarcat, bien gras. 

Zad zaï zaï

Deux livres sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Un seul donne la parole aux laissé·es pour compte de la normalisation, une fois le projet d’aéroport abandonné.

Caraque : la classe

Une maquette de bateau en ferraille, objet de lutte des métallos de la navale classé mçnument historique. Une première pour le patrimoine ouvrier. 

Un promoteur proche du goudron

Et des plumes… Yoann Choin Joubert en plein dégringolade. Les Texans qui lui ont prété des dollars ne vont pas aimer. 

Bains-douches bouchés

Aux 5 Ponts, le pôle nantais d’accompagnement des gens de la rue, les douches fuient. Trois ans après l’inauguration. La ville met un petit demi million pour réparer…

Mort de Steve : les recettes de l’impunité policière. 

Seul accusé après la mort de Steve Maïa Caniço en 2019, le commissaire Chassaing s’en tire très bien. Toute sa stratégie en 10 leçons.

Laurence a raté sa tour

Avant de finir sous ministre à la consommation, la sénatrice nantaise Laurence Garnier s’est cassé les dents sur son idée du siècle : chapeauté la tour Bretagne d’un clocher… Rappel des faits. 

Croix d’bois croix d’fer

Une des 55 croix de chemin de Guérande a disparu. Pataquès et imprécation, tempête dans un bénitier. Qui diable a pu faire une infamie pareille ?

Résidence surveillée

Sam Suffit et Ker Sanouva, villas de vacances vides toute l’année. C’est le problème récurrent de volets fermés quand d’autres ne trouvent pas à se loger. Certaines communes comme La Baule refusent de taxer plus leurs habitants furtifs. La banque de l’écureuil prône l’investissement en ces maisons qui servent si peu. Le dumping fiscal Pinel vient de changer, toujours plus avantageux. Résultat : de plus en plus de logements à squatter.

À La Baule, toujours plus chic

Le maire Franck Louvrier se dit ravi que des pauvresaient fait un jour une excursion en car voir la « plus belle plage d’Europe ». Bla bla bla quand il couvre son porte plume traitant les parisiens de « doryphores ». 

La Baule parano

Insupportables, ces squatteurs de yachts qui viennent y piqueniquer à la sauvette. Une asso de skippers vigilants veille désormais au grain.

Pep pep pep !

Le nouveau secrétaire général de la préfecture arrive avec une casserole aux fesses. Ancien apparatchik du Modem, il est accusé d’emploi fictif, et va se faire re-traîner devant les tribunaux en appel. Ce brave garçon présumé, cet innocent sous préfet, c’est Pierre-Emmanuel Portheret, alias PEP. 

Grand Bellevue

Enquête auprès des habitant·es du quartier de Bellevue impactés par les démolitions et les travaux ni fait ni à faire. Deux pages de reportage dessiné. 

Carriérisme

Les norias de bennes, c’est tout bénéf dans les carrières. Une fois creusées, on remplit de gravats du BTP. Mais sans respecter la législation sur les déchets inertes. L’extractivisme n’aime ni les scrupules ni les pertes de profits.