Clandé de midi
Bouche à oreille
Un restaurant clandestin s’est ouvert dans le centre de Nantes, dans un appartement privé depuis début décembre. Ouvert mardi et vendredi midi. Repas à 55 F, vin compris. Ça s’avale très agréablement. La prospection de clientèle passe par bouche à oreille. L’initiative est une retombée des Allumées annulées. La tenancière a retenu la leçon des Cubains ayant ouvert depuis 1992 des « paladars » à domicile, autorisés – et dûment taxés – par Castro depuis cet été. Une formule inspirée d’une télénovela brésilienne intitulée justement « Paladar », où une femme fait fortunette en tenant chez elle un resto. On signale une escouade d’inspecteurs de fisc en formation aux odeurs de cuisine non déclarées. La fédération illégale et non avouée des nouveaux clandés proteste véhémentement.