Annick auto-crate
Rétropédalage
Seule femme à la tête d’un parti politique, Annick du Roscoat est la petite reine du CNI. Ce qui ne l’empêche pas de rester très vélophobe. Au conseil municipal de Nantes, elle fustige les « entraves acharnées » à la circulation automobile en centre ville. Toutes les villes européennes ont compris l’inéluctable nécessité de limiter l’accès automobile au centre ville. Annick, elle, veut rouler coûte que roule. Presse-Océan a publié une missive de la grognarde, où madame embraye d’autres arguments : pour « faire respirer celui qui s’étouffe », il faut que l” »on desserre ses vêtements, et qu’on écarte les badauds ». Il est temps d’écarter les façades pour élargir les rues, et d’escamoter les trottoirs pour virer vite fait ces piétons asphyxiants.