Louboutin se combourgeoise

Publié par lalettrealulu le

Demie-aca

Faute de réussir à intégrer l’Académie de Bretagne où ses demandes d’écrivain émérite ont été plusieurs fois refoulées*, l’éminent Hervé Louboutin à été obligé de créer son propre machin, l’académie Chateaubriand qui remet son prix littéraire dans le château de Combourg et a coopté les proprios du castel, le comte et la comtesse de la Tour du Pin. Le jury voit se côtoyer quelques aristos, Philippe de Saint-Robert, Robert de Goulaine, Ghislain de Diesbach, un abbé et quelques roturiers (Catherine Decours essayant de faire illusion de particule). La composition de cette académie permet à Louboutin d’en donner la liste dans Le Nouvel Ouest**, son propre journal, où il s’auto-qualifie de « personnalité ». On n’est jamais mieux servile que pour soi-même.

* Lulu n° 2 (février 96)
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N°43, 26 novembre 99