jean.luc-marc.com
La souris folle
La Souris folle se balade sur la toile. Pour débuter, quoi de plus normal qu’une visite de politesse aux sites des deux candidats à la mairie de Nantes ? Suivez le guide. Clic.
jean-marc-ayrault.com. Depuis le temps qu’on se connaît, pas de manières, jean-marc.com, c’était peut-être déjà pris, un peu trop familier, voire mégalo, limite internet rose, donc le site porte les nom et prénom du maire candidat à sa succession. Simple, efficace, facile à trouver. Chez l’adversaire, on s’affiche d’emblée plus strict. harousseau.com, c’est plus martial. Efficace aussi. Clic.
La photo
Le site JLH s’ouvre sur une photo (à droite) du candidat évidemment souriant, mais pas le sourire conquérant, plutôt complice, bon enfant, un brin timide, sur fond de verdure, façon premier communiant. Clic. En face, JMA sourit, mais plus genre “sur le vif”, il est en train de parler, sur fond de foule grouillante. Actif, le gars. Photo à gauche.
Interactifs
D’emblée, le site JLH interpelle la population : « Que pensez-vous de Nantes ? » Clic. Questionnaire assez long qui se termine par : « Connaissez-vous Jean-Luc Harousseau ? » (Qui ça ?). Le préambule est difficile à déchiffrer, parce que le texte chevauche celui de la colonne de gauche. On s’exprime, soit, mais quid du résultat ? On s’attendait à un forum, on tombe sur un sondage. Tant pis. Clic clic. Chez JMA, c’est un jeu « sur Nantes ». Enfin, c’était. Au fil de la campagne, le jeu a évolué et se présente maintenant comme un tir en rafale, au petit plomb et à l’arme lourde, et à coups de questions assez perfides mettant en cause la concurrence (au passage, grosse fôte à la question 6). C’est pas franchement déloyal, mais pas franchement fair-play non plus. Et surtout, c’est pas rigolo. En plus, y’a rien à gagner. Clic alors.
La liste
Chez JLH, on a beaucoup tâtonné, en commençant par un format illisible, en continuant avec un diaporama tordu (les candidats étaient numérotés dans l’ordre inverse, il fallait patienter trois plombes avant de découvrir qui se cachait derrière l’énigmatique numéro). Dernière version en date : tout bonnement la liste, dans l’ordre et par paquets de dix, avec les photos et une bio express. Et surtout, une savoureuse phrase de présentation : « Pour lui, l’@ n’a pas de secret », « tempérament gagneur », « le sourire de la campagne » (ou « la potiche »), « l’âme des Canaries » (c’est Suaudeau, y’a pas un « e » en trop ? Il vient des îles ?), « naturellement doué » (grand prix d’humilité pour Loïc Le Masne). À force de s’améliorer, la liste Harousseau est devenue plus consultable que celle d’Ayrault, où les candidats sont présentés par paquets de huit, sans commentaires sur leurs talents, avec des photos beaucoup plus petites. Et toc. Autre preuve que chez JLH, on tient compte des commentaires : quelqu’un a dû faire remarquer que ça serait mieux avec l’adresse de la permanence. Ayé, èyè.
Et puis, en vrac…
Émouvante biographie de JMA avec photos de famille à croquer, CV détaillé de JLH, rubrique « info-presse » chez JMA (il est vain de s’inscrire, on ne reçoit rien) et, de part et d’autre : le programme de chacun et leur point de vue sur tout. Mais là, il faut des heures pour faire le tour. À réserver aux passionnés et à ceux qui hésitent encore, s’il y en a.