La Baule ou la vie !
La populace menace
Fuyons, chérie, la plus belle plage d’Europe est envahie par d’insaisissables hordes de banlieusards. La Baule craint. Et craint surtout les gueux et autres bandits de grandes avenues qu’un manque de classe et de standing amène aux pires malhonnêtetés. Dans un article de Presse-Océan intitulé “Insécurité : la police vous écoute”, Gérald Bosio, président de l’union des commerçants cause peur du crime qui “va crescendo”, et dit : “pour une station qui n’est pas “populacière”, cette impression devient alarmante”. On appréciera la délicatesse de l’adjectif. Au secours, les classes dangereuses sont de retour. Malgré son standing naturel, la station se verrait envahir par des sauvageons venus d’ailleurs. Dans Valeurs actuelles*, le maire Yves Métaireau tient à rassurer les lecteurs, insécurité, ah non non, tout en tournant autour du pot pour concéder : “La municipalité tente de dissuader la petite délinquance importée des banlieues de grandes villes comme Nantes ou Paris. En raison de cette extrême mobilité, le taux d’élucidation des affaires n’est malheureusement pas très élevé. » Ce taux d’élucidation faiblard, c’est la flicaille bredouille. En clair, les trublions des vacances BCBG courent toujours. Quelle santé.
*Jeudi 2 août 2001.
** Du 3 au 9 août 2001.