Ker Souveraine victime du bolchevisme immobilier
Sam’Suffit pas
Il y a des gens qui souffrent. La famille Bourcier de Carbon de Prévinquières, par exemple. Disséminés entre Boulogne-Billancourt, Neuilly, Pornichet et Genève, les héritiers pestent : leur patrimoine, la villa Ker Souveraine, cette meringue kitsch posée sur le remblai à Pornichet depuis 1925, vient d’être inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Un coup bas. Stéphane Bourcier de machin l’explique à Lulu : « Ça a fait perdre 20 % de la valeur du bien. C’est une spoliation étatique scandaleuse, dont la France, état néo-soviétique, est coutumière. » Les propriétaires, qui se plaignaient de l’impossibilité de vendre cette pâtisserie architecturale, ont pourtant dégotté un investisseur de Tours. Faut dire qu’ils en voulaient un peu moins de deux millions d’euros pour 600 m² de surface habitable, plus la moitié de terrasse. Vont manger des nouilles à Noël, les Bourcier.