Bracelet quartier
À l’heure ou Sarko planche sur la possibilité d’infliger des peines minimales obligatoires, tordant ainsi le cou à l’individualisation des peines et alors que le Canada vient tout juste de renoncer aux PSE (Placements sous Surveillance Electronique), certaines voix s’élèvent contre les dangers possibles de l’application massive du bracelet électronique en France. Il a un avantage : le détenu échappe à une incarcération. Mais il y a aussi le risque de voir exploser les quantum de peines fermes infligées par les magistrats. Dans le même esprit, les 60 places prévues pour les mineurs dans les futures implantations geôlières nantaises (15 aujourd’hui) posent aussi question dans les associations qui craignent la « régionalisation » d’un tel établissement. Que deviennent alors les rapports avec les familles et les possibilités d’intervention de la Protection Judiciaire de la Jeunesse ?