Louboutin déporté dans la com’
Comacomique
Chronique de l’imposture ordinaire : fin mai, l’éminent Hervé Louboutin a animé un débat pour la Jeune Chambre économique, en se prévalant d’un titre de rédac-chef-adjoint de Presse-Océan qu’il n’a plus depuis la mi-avril, s’étant fait interdire d’édito, puis virer avec un copieux pactole pour remerciement. De mauvaises langues glissent que la prime de départ a dépassé le million de francs. Des jaloux, certainement.
Tout déborde avec l’édito à l’encre brune du 24 janvier dernier, où Louboutin plaide l’indulgence pour Maurice Papon, excusé comme un pauvre fonctionnaire, contraint d’exécuter une politique qu’il aurait désapprouvée intérieurement. Éjecté d’un journal créé par des résistants*, Louboutin le paponophile s’est recyclé à Com’ Acom, une officine nantaise de communication experte en « enquêtes, prises de rendez-vous, création de fréquentation, télévente, études qualité, télérecouvrement ». Autant de spécialités où Louboutin devrait exceller.
* La Résistance de l’Ouest, dont le nom figure toujours à la une, a progressivement atténué son titre au profit de Presse-Océan.