L’université se coupe les langues
Motus vivendi
L’été est un temps alangui. C’est-à-dire privé de langue. Le conseil de l’UFR de langues de l’université de Nantes a voté le 4 juillet, avant de se passer l’ambre solaire, la suppression de l’enseignement du breton, du japonais, et du néerlandais à partir de 2004. Et l’arabe première langue, dont le projet avait été approuvé en décembre 2001, passe aussi à la trappe. Il y avait pourtant 157 étudiants en arabe, 87 en japonais, 24 en breton et 15 en hollandais. Pas assez d’audimat, ça coco. On ferme. Même s’il y a, à côté de ça, des maîtrises en science que l’on maintient pour un seul étudiant. Il faut bien se garder un brin de contradiction. La perfection est ennemie du bien commun.