Parpaillon cachottier
Symphonie en mineur
Orvault capitale du girouettisme pénitentier.
Il y tient à sa taule junior, le maire d’Orvault. Le projet a d’abord était annoncé en juin 2003, contesté par les riverains à la rentrée, assuré enterré en octobre par le maire reconnaissant la “forte impopularité du projet” et lâchant “moi je n’ai rien demandé et, au bout du compte, je me ferai rouler dans la farine”* . Suivant sa charte qui lui interdit de financer un projet sur une commune de l’agglo si le maire est contre, la communauté urbaine de Nantes a abandonné le projet. Une semaine plus tard, l’Orvaltais-en-chef rencontre le secrétaire d’État à l’immobilier pénitentiaire d’alors, Pierre Bédier, qui retourne Parpaillon comme une crêpe. “C’est un projet raisonnable et défendable”, lâche le maire sous le charme des promesses du ministre. Aujourd’hui, Parpaillon, passé de l’UMP à divers droite, se remontre re-réticent sur certains re-détails du projet de cachot pour ados : “Quand on prend un engagement de faire, c’est global. Faut être confiant, mais faut être méfiant”**. Pétri de conméfiance, le bon maire, “recommande une haute qualité environnementale du site, notamment une protection phonique de part et d’autre du périphérique”. Ce serait insupportable de rouler sur le périph et d’entendre hurler des jeunes sauvageons en cage. Au zoo de Planète sauvage, les pensionnaires font moins de bruit.
* Presse Océan, le 11 octobre 2003.
** L’Éclair, le 24 mai 2004.