Sur la piste des pieds rouges

Publié par lalettrealulu le

Plante

La mégère pas apprivoisable fait collection de procès. Bientôt le cinquième.

Monique Colvez a passé une journée en garde à vue. La veille, le salon de coiffure en face de chez elle, rue du Parnasse à St-Herblain, a été visité par effraction, la porte en verre sécurit explosée, les présentoirs renversés. Femme d’un grand flic devenu magistrat, Monique sait que les enquêtes c’est pas de la tarte. Elle a donc facilité la tâche de la police en se coupant le pied sur place. Des empreintes sanglantes de pieds nus sortent de la boutique, menant directement à sa porte. Quand un commissaire et un inspecteur de police lui rendent visite l’après-midi, Monique leur jette un verre à la figure et refuse d’ouvrir. Deuxième essai avec un serrurier. Tiens, Mme Colvez s’est coupée au pied. Son sang sera comparé au prélèvement fait dans la boutique. Comme les empreintes de pas, les empreintes génétiques risquent de mener tout droit chez Monique. Mais c’est pas elle, c’est sûr, d’ailleurs, elle le dit elle-même, alors… Quinze jours avant, Mme Colvez a bousculé un voisin et cassé ses lunettes. Sa condamnation pour injures racistes avec obligation de soins a été levée en appel. Mais le 17 juin, elle a écopé, toujours en appel, d’une peine de deux mois de prison ferme pour rayures volontaires de voiture. Avec le coup du salon de coiffure, elle risque peut-être plus qu’un pansement avec sursis. Lire aussi : - La Lettre à Lulu N°3 : Ciel, mon mari perd ses procès – La Lettre à Lulu N°7 : On a sauté sur Colvezie