Nul n’est pro dans son pays
Société anonyme
La future édition dimanche d’Ouest-France a du mal à trouver des plumes. Les premières tentatives de recrutement n’ont pas marché fort. Depuis les déboires du journal contraint par voie de justice de requalifier les successions de CDD en emplois permanents, il a fallu avoir recours à un statut de CDI à temps partiel. Les petites mains de Ouest-France dominical se voient proposer un contrat à 40% du temps, sans pouvoir cumuler avec des piges en semaine dans le quotidien. Faute de postulants chez ses pigistes, Ouest-France a passé le 27 septembre une annonce, anonyme, sous couvert d’un cabinet de recrutement basé dans les Hauts-de-Seine. Un encart dans son propre supplément emploi du week-end : « Importante entreprise de presse régionale recherche dans le cadre de sa politique de produits nouveaux, journalistes à temps partiel.»